• Contactez-nous

Alliance française Trieste

Entretien avec Manuel Collas de La Roche

par Milvia Pandiani-Lacombe

Entretien avec Manuel Collas de La Roche Président Fondateur du Better World Forum et du Better World Fund, organisateur d’évènements internationaux et producteur de documentaires
par Milvia Pandiani-Lacombe

Manuel Collas de La Roche, est le Président et Fondateur du Better World Forum et du Better World Fund : un forum et un fonds de dotation pour un Monde Meilleur.
C’est une personnalité attachante par son action, ses valeurs, ses engagements, et dont le parcours de vie personnel et professionnel pourrait être le sujet d’un film tellement il est singulier et extraordinaire à la fois. Cet entretien est l’occasion de nous le faire partager.

Quelles sont les expériences et les rencontres qui ont été déterminantes dans votre parcours personnel et professionnel, et quels enseignements en avez-vous tirés ?

Tout a commencé à l’âge de 19 ans, grâce au soutien de ma mère qui, une fois le baccalauréat en poche, m’a incité à réaliser mon projet de partir en Australie.
J’y ai vécu cinq années. Là-bas j’ai suivi une formation d’acteur au National Institute of Arts de Sidney, puis j’ai eu la chance de signer un contrat avec l’Agence June Cann Management (agence artistique de l’actrice Nicole Kidman à Sydney à l’époque).
Ce qui m’a permis notamment de jouer aux côtés de Marie Christine Barrault dans une fiction réalisée par Geoffrey Nottage pour Ariane films, puis au cinéma avec l’actrice américaine Barbara Carrera et au théâtre où, grâce à un petit rôle, j’ai pu jouer avec l’immense Lauren Bacall dans la pièce « Sweet bird of youth » de Tennessee William.
J’ai également tourné dans des publicités pour le cinéma et la télévision pour des marques importantes, mais aussi travaillé en tant que mannequin dans l’agence Élite au Japon, à Hong Kong, Singapour,Taïwan, à Tokyo pour les magazines Harper’s Bazaar, Vogue, et pour les couturiers Yohji Yamamoto et Issey Miyake.
Ce furent des expériences incroyables et formatrices. Une ouverture sur le Monde et sur la diversité des cultures et des modes de vie.
J’ai aussi eu la chance dans mon parcours de rencontrer trois femmes, de grandes amies, qui m’ont apporté un soutien déterminant dans la réalisation de mes projets. Je veux ici les remercier, il s’agit de Karine Ellena Partouche, nous nous connaissons depuis 30 ans et nous avons travaillé ensemble sur le Better World Fund, de Natalie Fuchs que je connais depuis 12 ans, réalisatrice du film Kalachakra et de Anne Marie de Vinzelles, écrivaine, une amie depuis 25 ans.
Ces expériences et ces rencontres m’ont conforté dans ma motivation première : celle de transmettre et d’agir pour un monde meilleur.
Ce qui m’anime le plus et qui inspire mes actions est de contribuer à mettre en lumière et à diffuser les initiatives qui véhiculent un message de compassion, d’union, de paix et qui s’intéressent à l’évolution de notre planète et à la sauvegarde de notre environnement.

Le Cinéma tient une place importante dans votre parcours. Quelles circonstances vous amènent à devenir producteur de films ?

Je suis convaincu que l’Art cinématographique est un puissant vecteur de changement global, par sa capacité à diffuser des messages, à éveiller les consciences et à inspirer des actions empreintes de sens, et c’est particulièrement important dans la période actuelle.
Je me suis lancé dans la production cinématographique à la suite d’une rencontre exceptionnelle que je vous raconte. En 2002, avec le réalisateur Jan Kounen nous avons, lors de sa venue en France à l’occasion d’une tournée mondiale, rencontré la Sage Indienne Amma qui est à la tête de « Embracing The World » (ETW) réseau international à but non lucratif d’œuvres caritatives. Cette rencontre a été déterminante. Nous avons proposé à Amma de faire un film sur sa vie, ce qu’elle a accepté avec enthousiasme.
J’ai alors fondé ma société de production pour financer le film et dès 2003 avec Jan Kounen et l’équipe des techniciens nous avons commencé le tournage en Inde du Sud où nous sommes retournés en 2004. Ce fut une expérience inoubliable.
La chance nous a accompagnés car le film Darshan (l’étreinte) a fait partie de la Sélection Officielle Hors Compétition du Festival de Cannes en 2005 puis est sorti dans les salles de cinéma.
Ce fut pour moi un grand moment, une grande émotion de monter les marches du Festival de Cannes, accompagné du Swami Amritaswarupananda Puri (disciple monastique) venu de l’Inde spécialement à cette occasion,de Swamini Amritajyoti Prana, représentante d’Amma en France, du réalisateur Jan Kounen et de l’équipe du film. Je saisis l’opportunité donné par cet entretien pour remercier pour leur aide à l’époque les dirigeants du Festival de Cannes qui étaient : le Président Gilles Jacob, Véronique Cayla Directrice générale, et Thierry Frémaux Directeur artistique.
Et depuis ce film, lors de la venue annuelle d’Amma en France je suis bénévole au sein de l’Association Embrassing The World France, en charge de l’équipe médias et de l’accueil des invités. Amma est devenue mon guide spirituel, elle prône l’amour inconditionnel, la compassion et la paix, elle soutient les plus démunis aux quatre coins du monde à travers son réseau d’œuvres caritatives « Embracing the World ».
Et ce film a également été à l’origine d’une autre rencontre en 2008. En effet, grâce à Nathalie Dubois une amie, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de l’actrice Sharon Stone qui nous a invités chez elle à Los Angeles où elle avait organisé une projection du film que j’avais produit Darshan en présence de personnalités du monde du cinéma. Ce fut un grand moment. Sharon Stone est une femme exceptionnelle que j’apprécie tout particulièrement et que je remercie pour son soutien.
En 2013, J’ai également coproduit le documentaire de cinéma Kalachakra (l’éveil) réalisé par Natalie Fuchs avec la présence exceptionnelle du Dalaï Lama. C’est l’actrice Uma Thurman qui fait la narration du film. Le « Kalachakra » est l’enseignement, le plus sacré du bouddhisme tibétain, et permet à celui qui le reçoit de sortir des affres de la souffrance physique, mentale et psychique pour atteindre l’état d’éveil…

Manuel Collas De La Roche avec le Dalaï-lama pendant le tournage de Kalachakra

Comment et pourquoi décidez-vous de créer le Better World Forum ? Quelles en sont les principales réalisations en France et à l’International ?

C’est en 2015, que j’ai décidé de créer le Better World Forum (BWF) pour éveiller les consciences sur les grandes problématiques de ce monde et récompenser des personnalités emblématiques pour leurs actions, leurs engagements.
En effet, Better World Forum se veut être le porte-parole du monde de demain à travers une série de films et de documentaires issus de différents pays afin de défendre, promouvoir et soutenir tous ces acteurs engagés pour l’avenir qui œuvrent souvent dans l’ombre. Parce qu’il faut montrer la voie, nous devons inspirer, partager agir à l’unisson. Parce qu’un monde meilleur ne peut être possible sans conscience individuelle.
C’est grâce au soutien de Sharon Stone, d’Aileen Getty (Aileen Getty Fondation) et de l’acteur Forest Whitaker, que nous avons pu lancer en 2016 la première édition du BWF. En lien avec l’Art cinématographique, nous avons choisi de l’organiser pendant le Festival de Cannes, dans différents lieux suivant les années. Cette première édition s’est donc tenue à Cannes, sous le Haut Patronage de l’Unesco avec le soutien de l’Institut Français, du magazine Variety, et de BMW Group.
Lors de ces manifestations nous remettons des distinctions à des organismes, institutions, organisations ou à des personnalités qui s’engagent pour des causes correspondantes aux valeurs que nous défendons, il s’agit des « BWF Awards ».
En 2017, nous avons organisé le Better World forum sur la plage de l’hôtel 3.14 à Cannes et nous avons remis pour leurs actions les BWF Awards à l’artiste Mary J. Blige et à Yann Arthus-Bertrand grand photographe, réalisateur, Président de la Fondation GoodPlanet.
En mai 2018 c’est au Majestic que s’est tenu notre évènement en partenariat avec Alexandre Bodart-Pinto de la Fondation Weeling around the world. Avec l’Association Internationale des Soldats de la Paix nous avons rendu un hommage à Akon, artiste philanthrope sénégalo-américain.
Fort du succès obtenu et de la reconnaissance de personnalités internationales, une édition du BWF a eu lieu le 22 septembre 2018 à Monaco, sous le Haut patronage de S.A.S le Prince Albert II de Monaco et en sa présence.
Pour le remercier de sa confiance nous lui avons remis un BWF Award ainsi qu’au réalisateur allemand Wim Wenders, et à Jean Michel Cousteau fondateur et Président de l’association Ocean Futures Society et Président de l’association Green Cross France et territoires. Une distinction a également été attribuée à l’organisation suédoise Humanium Metal qui mène un combat contre les armes à feu et soutient la réalisation d’un métal fabriqué avec la fonte d’armes d’Amérique du Sud. À noter que pour l’occasion et symboliquement le trophée du BWF avait été fabriqué avec ce métal.
En mai 2019 à Cannes, le pays à l’honneur était les Émirats Arabes Unis. Son représentant le Docteur Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi Ministre du changement climatique et de l’environnement était présent, ainsi que l’acteur et producteur Chris Tucker.
En juillet 2019 avec Zeinab Bashier notre Directrice du BWF en Égypte nous avons organisé au Caire un dîner de Gala caritatif pour soutenir une association locale dédiée à l’éducation des enfants, en la présence de Nabila Makram Ministre de l’Immigration, de Ghada Waly Ministre de la solidarité sociale, et de la Docteure Yasmine Salah El-Dine Fouad Abdel Aziz Ministre de l’environnement.

En septembre 2019 à New York à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le pays mis à l’honneur était La Grenade, représenté par M. Simon Stiell Ministre du Climat et de l’environnement.
Nous avons organisé un Séminaire de réflexion (Mastermind) à l’Institut Français de New York, suivi d’un cocktail et d’un dîner de Gala pour soutenir l’association Ocean Futures Society représentée par son Président Jean Michel Cousteau, et avec la participation exceptionnelle du Chef Raoni d’Amazonie.
Nous avons distingué : Simon Stiel Ministre de l’environnement de La Grenade, Andrew Forrest Directeur général de Minderoo Foundation Australie qui agit notamment pour la sauvegarde des océans, et le Chef Raoni, pour son action en faveur de la protection de l’Amazonie.
Un hommage à titre posthume a été fait à Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, en la présence de son fils Kojo Annan.

Galerie de photos : 2016 - 2019



Puis vous allez plus loin en créant le Better World Fund- un Fonds pour un Monde Meilleur ? Pour défendre quelles valeurs et mener quelles actions ?

En 2019, il nous paraissait nécessaire de mettre en place un instrument juridique pour accompagner les mutations du monde actuel et qui nous permettait d’agir sur un plan international. Nous avons donc créé à Paris un Fonds de dotation français (même si son appellation est anglaise) le Better World Fund, et constitué une équipe porteuse de ses valeurs pour son fonctionnement, équipe que je préside et qui est formée de Maître Olivier Lopez du Cabinet Squair, d’Anthony Laroche et de Alexandre Thevenet en tant que Directeur Général.
Ce fonds de dotation a pour objet la mise en œuvre et le développement de toute action d’intérêt général contribuant :
- à améliorer les conditions de vie humaine à travers des actions liées notamment à l’environnement et au droit des femmes ;
- à la promotion de projets en faveur de l’amélioration des conditions de vie humaine ;
- à l’encouragement de toutes les formes de partage autour de l’environnement, du développement durable ou encore du respect du droit des femmes ;
- à véhiculer des messages humanitaires et positifs liés à l’amélioration des conditions de vie humaine à travers le septième art ;
- à encourager les initiatives bienveillantes permettant le respect des conditions de vie humaine, et plus généralement l’amélioration des conditions de vie humaine.

Aujourd’hui, en imaginant un monde meilleur, nous réfléchissons à notre propre empreinte en tant qu’organisation, mais aussi en tant qu’individus, avec notre part de responsabilité́ tant au niveau de nos comportements, de nos habitudes que de nos attentes et de nos pratiques. Libres et pourtant responsables, vivant au présent anticipant l’avenir, nous réaffirmons notre engagement les uns envers les autres, envers les générations futures et aussi longtemps que l’humanité́ perdurera.

En septembre 2020, en plein Covid, et pour la première fois, vous décidez d’organiser la 8e édition du Better World Forum en Italie, à Venise, dans le cadre de la 77e Mostra del Cinema. Qu’est-ce qui vous a motivé de prendre un tel risque compte tenu du contexte plus qu’incertain ?

Vous connaissez les conséquences de la pandémie liée à la Covid-19 notamment dans le secteur culturel et cinématographique, qui ont eu notamment pour effet l’annulation de la 73e édition du Festival de Cannes et de toutes les manifestations prévues à cette occasion. Il nous fallait réagir pour faire vivre nos actions.
Winston Churchill disait « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il nous prenne par la gorge ».
Or la Mostra d’Art Cinématographique de Venise a été le premier grand Festival international de cinéma à se tenir sous une forme non numérique parce-que comme l’avait déclaré Roberto Cicutto Président de la Biennale « Le numérique ne peut remplacer la présence physique », et nous avons donc décidé d’organiser notre 8e édition du BWF dans le cadre de la 77e Mostra, les 3 et 4 septembre 2020.
L’organisation de notre manifestation à Venise était une grande première mais je me devais d’aller de l’avant, de continuer ma mission : éveiller les consciences et transmettre un réel message d’optimisme pour nous tous.
J’ai eu la grande chance d’avoir sur place le soutien de personnalités importantes qui m’ont accompagné et qui ont grandement facilité l’organisation de cette édition. Je tiens à les remercier très sincèrement car elles ont contribué à sa réussite. Il s’agit de Mme Marie Christine Jamet, Consule Honoraire de France à Venise, de M. Jérôme-François Zieseniss Président du Comité Français pour la Sauvegarde de Venise, de M. Andrea Del Mercato, Directeur Général de la Biennale de Venise et de sa collaboratrice Mme Francesca Boglietti, Cheffe du Protocole, ainsi que de M. Giancarlo Di Gregorio, Directeur de La Communication de Cinecittà Luce.
Nous avons eu également le soutien précieux de M. Serge Costa Ministre italien de l’environnement, des Territoires et de la Mer, qui nous a accordé son Patronage.

Nous avons ouvert cette 8e et inédite édition, placée sous le thème de « Un appel aux dons pour la Méditerranée » le 3 septembre 2020 avec une conférence de presse sur le Pavillon italien à l’hôtel Excelsior au cœur de la Mostra.
Puis le 4 septembre, dans ce lieu emblématique et historique qu’est l’Hôtel Ca’Sagredo, la journée a commencé avec un séminaire de réflexion auquel ont participé de nombreuses personnalités qui nous ont fait confiance malgré le contexte, puis cette journée dense et constructive s’est terminée par un dîner de Gala où se sont retrouvés tous nos participants et invités.
Parmi les personnalités présentes nous avons été heureux d’accueillir l’actrice Elsa Zylberstein, Kiera Chaplin la petite fille de Charlie Chaplin, et la chanteuse Italienne Arisa.
Au cours de ce dîner nous avons décerné les BWF Awards : à la Docteure syrienne Amani Ballour pour son action envers les enfants et le personnel médical féminin pendant la guerre civile, au réalisateur Feras Fayyad pour son film The Cave nommé aux Oscars et au Emmy Awards en 2020 dans la catégorie meilleur film documentaire, à l’acteur Alessandro Gassmann pour son engagement dans l’environnement et la biodiversité, et au réalisateur Camille Lotteau pour son film Princess Europe représenté par son producteur François Margolin.

Galerie de photos : BWF Mostra de Venise 2020





Quelles sont les causes que vous avez décidé de soutenir à l’occasion de cette 8e édition du Better World Forum intitulée « Un appel aux dons pour la Méditerranée » ?

Nous avons soutenu deux organisations remarquables par leurs actions : le Fonds Al Amal (L’Espoir) créé par la Docteure Amani sous l’égide de la « Fondation Roi Baudouin » qui apporte son aide dans des zones de conflits afin de garantir la bonne santé́ du personnel médical féminin venant en aide aux populations fragiles. Il forme les futures générations de femmes leaders à briser le mur de verre entre les sexes et aide les jeunes enfants à travers l’éducation, à devenir les leaders de demain.
Et le Comité́ français pour la Sauvegarde de Venise (CFS Venise), présidé́ par M. Jérôme-François Zieseniss, comité qui s’attache à recueillir des fonds privés destinés à la restauration du patrimoine vénitien, au maintien de l’héritage culturel et artistique de Venise et à préserver la qualité́ de vie à Venise sur fond de développement durable.

Avez-vous déjà des projets pour 2021 ? Pensez-vous renouveler l’expérience vénitienne ?

J’ai un projet de long-métrage que je vais coproduire avec ma société MCDLR production, en association avec France Berthou, et les producteurs et financiers allemands Josef Brandmaier et John Horschenmaier. Ce projet de film appelé provisoirement Mère s’inspire des écrits de l’écrivain français Satprem (aux éditions Robert Laffont) et de la vie de Mirra Alfassa, française née au début du 20e siècle dans la bourgeoisie riche et éclairée, et de son parcours exceptionnel qui l’a amenée à devenir la compagne et partenaire de recherche spirituelle et scientifique de Sri Aurobindo en Inde. Grâce à ce film nous allons raconter l’histoire de cette femme brillante et aventurière, connue notamment pour être à l’origine de la cité d’Auroville en Inde et qui est devenue l’un des plus grands guides spirituels de ce pays.

Au moment où nous réalisons cet entretien la 2e vague de la pandémie touche nos pays en Europe. Mais comme vous l’avez compris, je continue d’avancer et nous avons déjà fixé la prochaine édition du Better World Forum aux 14 et 15 mai 2021, dans le cadre du 74e Festival de Cannes.
Cette édition devrait se tenir à l’hôtel Carlton avec nos partenaires Aurum Monaco, Responsible Jewellery Council, United Nation Environment Programme, l’hôtel 3.14 Cannes, les Ateliers MC à Monaco, le PACT, Green Cross, Squair, Cerem, Union Life, SDB, et Heartketing.
Nous avons choisi comme thématique « L’Or Éthique » dont le programme est soutenu par les Nations Unies afin de mettre en évidence les conditions d’extractions des mines d’or et leur impact sur l’environnement ainsi que sur la santé des personnes qui travaillent dans les mines.
Et si le contexte le permet, en raison du succès rencontré, nous avons décidé de renouveler l’expérience d’un Better World Forum dans le cadre de la 78e Mostra d’Art Cinématographique de Venise. Viva il Cinema !